Passer au contenu

Panier

Votre panier est vide

Les symboles de chance à travers le monde

Chroniques

Les symboles de chance à travers le monde

Issus de simples croyances ou de vieilles légendes, les symboles de chance sont nombreux. Chaque culture, chaque pays, a son porte-bonheur dont les origines sont parfois un peu floues. Certains sont très populaires, d’autres moins. À l’occasion du vendredi 13 et de la sortie de notre collection Chance, toujours composée de bijoux éthiques et responsables, nous vous embarquons dans un petit tour d’horizon sur les différentes représentations d’heureux présages.

Le fer à cheval, un symbole de chance et de richesse le long des chemins

Les origines de cette superstition sont diverses.

Trouver un fer à cheval fortuitement sur la route porterait bonheur et fortune.

D’après une légende romaine, l’empereur Néron aurait voulu que ses chevaux soient pourvus de fers en or pour exposer sa grande richesse. Mais il arrivait que ceux-ci se décrochent des sabots et soient perdus le long des chemins. Le paysan qui en ferait la découverte serait alors bien chanceux. Une véritable aubaine pour sa fortune !

Un autre mythe, commun à plusieurs cultures, louerait des pouvoirs mystiques au matériau lui-même. Le métal aurait une énergie si puissante que certains voudraient en profiter, tandis que d’autres en auraient peur, comme les sorcières qui préféraient se déplacer en balai plutôt qu’à cheval.

L’œil grec Matiasma, symbole porte-bonheur et protecteur

Tout droit venue de la Grèce antique, la petite amulette bleue en forme d’œil est connue sous le nom grec Matiasma. Mais vous en entendrez peut-être aussi parler avec son appellation turque Nazar Boncuk.

Selon la croyance, elle protègerait des énergies négatives. Lorsque quelqu’un est jaloux, il porterait le mauvais œil à la personne tant enviée. Pour contrer la malédiction, le symbole au regard bleu ferait office de protection préventive.

Ceux qui souhaitent chasser le mauvais œil l’accrochent généralement au-dessus de leur porte d’entrée, dans leur voiture, sur leur lieu de travail, à leur porte-clés ou le portent autour du cou en pendentif. Si vous passez à Athènes, il y a de fortes chances que vous en voyez un peu partout. Vous le reconnaîtrez facilement par ses 4 cercles concentriques : bleu marine, blanc, bleu ciel et noir.

La légende dit que si l’œil vient à se briser, c’est qu’il a repoussé le mal. Il est alors nécessaire de le remplacer pour ne pas se retrouver vulnérable face à une nouvelle menace.

Le trèfle à quatre feuilles, un incontournable parmi les symboles qui portent chance

Et si l’on allait faire un tour du côté de l’Irlande ?

Le troisième élément de bon augure n’est autre que le fameux trèfle à quatre feuilles. Nul doute que vous en avez déjà entendu parler comme symbole de chance suprême !

L’histoire raconte que Saint Patrick, voulant évangéliser les païens, se servit d’un trèfle à trois feuilles pour expliquer la Sainte Trinité (une foliole pour le Père, une pour le Fils et la dernière pour le Saint-Esprit). Dès lors, la petite plante devint un des emblèmes de l’Irlande. Pour les croyants, le trio de feuilles représentait la foi, l’espérance et l’amour. Lorsqu’une quatrième venait à apparaître, il s’agissait alors d’un symbole de chance.

Les Celtes y voyaient des pouvoirs mystiques les protégeant des forces du mal.

Selon les croyances, d’autres histoires sont racontées sur ce porte-bonheur.

Ève aurait emporté un trèfle à quatre feuilles avant d’être bannie du jardin d’Éden. Ce serait donc un bout du paradis qui sommeillerait en chacun d’eux.

Une autre légende du Moyen Âge affirme qu’il permettrait de voir les fées et d’identifier les mauvais esprits et les sorcières déguisés en simples mortels.

Savez-vous que les probabilités de trouver un trèfle à quatre folioles sont de 1 sur 10 000 ? Sa rareté joue en sa faveur comme symbole de chance. Mais attention, pour le considérer comme porte-bonheur, il ne faut pas se tromper de variété. Ce doit être un trèfle blanc. Communément composé de trois feuilles, après une mutation fortuite, il s’est vu doté d’une (ou plusieurs) foliole supplémentaire. Pour éviter toute confusion avec une autre herbe, vous pourrez reconnaître la vraie plante porte-bonheur à sa quatrième feuille plus petite que les trois autres.

Si vous en trouvez un lors d’une promenade, gardez-le précieusement entre deux pages de votre livre préféré. Qui sait... Les légendes disent peut-être vrai.

Le scarabée, une petite bête pour certains, un porte-bonheur pour d’autres

Alors que pour certains, le scarabée est une simple petite bête, il est un insecte sacré dans d’autres cultures.

C’est en recyclant la matière que le coléoptère peut créer une nouvelle vie. En effet, il roule les excréments des animaux dans la terre pour y pondre ses œufs. Une fois ceux-ci éclos, les larves y trouvent directement de quoi se nourrir. D’une substance en décomposition naît la vie ! On dirait que les scarabées connaissent l’upcycling.

Pas très étonnant que dans la culture égyptienne, le petit insecte soit un symbole de renaissance...

Vénéré par les pharaons, le scarabée était associé à Khepri, dieu égyptien du soleil levant,  et représentait pour eux la vie éternelle. Ils le gravaient sur des talismans qu’ils plaçaient au niveau du cœur des momies, espérant faire renaître les défunts.

Tout droit venu de la culture égyptienne, ce porte-bonheur traverse les frontières et s’invite dans notre collection Chance, tout comme le trèfle et l'œil Matiasma.

Petit tour d’horizon sur d’autres symboles de chance à travers le monde

Parce que nous savons que vous êtes curieux et parce qu’il existe encore de nombreux objets porte-bonheur dans le monde, voici une sélection de 8 autres symboles aux heureux présages.

La coccinelle

La petite bête à bon Dieu, comme on la surnomme communément, apporterait un message divin et serait le signe qu’une belle journée est à venir.

Qui a déjà chanté la comptine :

« Coccinelle, demoiselle, bête à bon Dieu...Coccinelle, demoiselle, vole vers les cieux » ?

Le penny porte-bonheur

Au Royaume-Uni, trouver une pièce par terre porterait chance à condition qu’elle soit côté face vers le ciel. Libre à celui qui la ramasse de la conserver dans son porte-monnaie ou de la jeter dans une fontaine à vœux pour voir son souhait s’exhausser.

La patte de lapin

Selon la magie hoodoo, la patte de lapin éloignerait les sortilèges maléfiques. Heureusement, loin des légendes, il est aujourd’hui possible de se procurer une fausse patte qui fera office de gri-gri.

La main de Fatma

Bien connue des pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, la main de Fatma (aussi appelée khomsa ou khamsa) représenterait la main de Dieu. Protection et bonheur seraient ses pouvoirs magiques.

L’arc-en-ciel

Qui n’a jamais entendu le mythe selon lequel creuser la terre au pied d’un arc-en-ciel vous ferait découvrir un trésor ? N’ayant jamais trouvé sa base, impossible de vous dire si la légende dit vrai... Mais ce qui est sûr, c’est qu’en contempler ses couleurs vous garantit un spectacle qui vous donnera le sourire

Le gland

De multiples pouvoirs sont associés aux glands : fertilité, santé, sagesse, prospérité... Le fruit du chêne est un porte-bonheur légendaire en Grande-Bretagne et dans les pays scandinaves.

L’éléphant

Dans les pays asiatiques, si vous voyez un éléphant devant votre porte, ce serait un signe de fortune à venir. Il est donc très courant d’observer une statuette du pachyderme à l’entrée des magasins, particulièrement en Inde et en Thaïlande.

Le Maneki Neko

Connaissez-vous le chat qui semble vous saluer ? Au Japon, le Maneki Neko est considéré comme un véritable porte-bonheur. Selon la patte levée et la couleur du chat, les domaines touchés par la chance seraient différents.

Porte-bonheur ou porte-malheur : certains ne font pas l’unanimité

Il arrive que certains objets ou concepts soient rattachés à de fortes croyances positives pour certains, négatives pour d’autres.

Ainsi, le vendredi 13 fait débat. Porte-t-il chance ou malheur ?

Les origines de cette superstition ne sont pas prouvées, mais une des hypothèses viendrait de la religion. Le vendredi correspondrait au jour de la mort de Jésus. Quant au 13, il serait associé à Judas, le traître et le treizième participant à la Cène.

On peut d’ailleurs retrouver des similitudes de ce dîner dans d’autres religions, comme dans la mythologie nordique mettant en scène Odin et ses guerriers.

Et pourtant, nombreux sont ceux qui semblent souhaiter renverser la croyance et faire de ce jour une date porte-bonheur.

Pour continuer sur la lancée des nombres, savez-vous qu’en Chine le chiffre 4 est fortement craint ? Sa prononciation se rapprochant du mot mort, il est banni de leur quotidien. Certains font tout pour l’éviter. Par contre, le 8 porterait chance. Petite anecdote en passant… Un numéro de téléphone a été vendu aux enchères plus de 2,25 millions de yuans, soit presque 300 000 €. Savez-vous quel était ce numéro ? Il se terminait par cinq 8.

La chance, ça existe ou pas ?

On y croit ou l’on n’y croit pas. Peu importe. La question n’est pas vraiment là. L’important est de l'imaginer possible.

Nous avons tous une petite chose qui nous fait du bien. Un objet conservé précieusement, car on ne sait jamais, peut-être qu’il nous porte vraiment chance. Un nombre que l’on aime voir s’afficher sur l’heure du téléphone. Une plume aperçue par hasard et semblant nous envoyer un signe bienveillant…

Les symboles de chance sont peut-être juste une extension de notre imagination, permettant de matérialiser notre faculté à créer notre propre bonheur. Ces objets sont peut-être là pour nous rassurer et nous rappeler que, oui, la chance n’est pas si loin de nous.

Que vous soyez sensible aux porte-bonheurs ou que vous ayez tout simplement envie de vous offrir un joli bijou éco-responsable et fabriqué en France, nous vous invitons à découvrir notre capsule Chance. Nous espérons que vous trouverez votre (porte-) bonheur parmi nos créations et que ce bijou vous rappellera, à chaque fois que vous le porterez, combien vous êtes exceptionnelle et chanceuse.